Le mot calligraphie provient des radicaux grecs κάλλος / kállos (« beau ») et γράφειν / gráphein (« écrire » ou « dessiner »). Une des règles d'or de la calligraphie est la notion de plein et de délié. La lettre, en Occident, se compose en effet de parties grasses appelées pleins et des parties maigres appelées déliés.
Le bel effet de l'écriture réside dans le jeu du contraste entre plein et délié.
L'alphabet latin des débuts a donné naissance à une multitude de variantes :
• les écritures romaines : capitale romaine, rustica, quadrata, onciale
• les écritures nationales : minuscule wisigothique, minuscule bénéventine, minuscule de Luxeuil
• les écritures insulaires (celtique) : semi-onciale irlandaise et anglo-saxonne, minuscule irlandaise et anglo-saxonne
• les écritures caroline puis gothique primitive
• les écritures gothiques : textura, capitales lombardes, bâtarde anglaise et bâtarde flamande, fraktur, schwabacher, cursive
• les écritures humanistiques : rotunda, minuscule humanistique, cursive humanistique, chancelière (également appelée pour l'imprimerie « italique »)
• les écritures françaises classiques : ronde, bâtarde, coulée, en usage jusqu'au XXe siècle
• les écritures anglaises
• les écritures américaines : spencerian, copperplate
• la gestuelle (calligraphie actuelle pratiquée avec divers outils…)
“ Ce n'est pas la signification qui importe, mais bien plus le tracé et le mouvement qui sont essentiels. ” Tseng Yu-Ho
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